Site officiel de Jean-Michel Spanoghe, D.O Ostéopathe.
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1. QU'EST CE QUI FAIT UNE FORET HUMIDE ?
Chaque forêt humide est différente mais il existe certains points communs à toutes celles-ci.
  1. Lieu: Les forêts humides se situent dans les Tropiques, chez Nous, on parle de tempérée.
  2. Précipitations: Les forêts humides reçoivent au minimum 2000mm d'eau par an.
  3. Canopée: Les forêts humides ont une canopée qui est une couche de branches et de feuilles formée par arbres étroitement rapprochés. La canopée peut atteindre des hauteurs supérieures à 35m.
  4. Biodiversité: Les forêts humides ont un haut niveau de biodiversité. La biodiversité est le nom donné pour toutes les espèces vivantes communes à un espace donné, les plantes, les animaux et les champignons, le tout formant un écosystème. Les scientifiques pensent que la moitié des plantes et des animaux existant sur la planète vivent dans les forêts humides.
  5. Relations symbiotiques entre espèces: Les espèces vivant dans les forêts humides le font souvent en étroite collaboration. Une relation symbiotique est une relation où deux espèces différentes bénéficient de l'interaction mutuelle de l'une envers l'autre. Par exemple certaines plantes forment des structures appropriées pour l'établissement d'une fourmilière tout en fournissant du sucre pour la nourriture des fourmis. De l'autre côté les fourmis protègent les plantes d'autres espèces d'insectes qui voudraient se nourrir de leurs feuilles.

2. COMMENT POURRIONS_NOUS FAIRE UN LIEN ENTRE NOUS ET UNE FORET... 

a. Le "Burn-In", théorisé par le psychologue américain Cary Cooper, décrit le mécanisme par lequel l'individu s'épuise sans l'admettre, la phase durant celui-ci il se croit indispensable, enchaîne dossiers et réunions, interrompt ses rares vacances, prolonge ses journées au bureau et devient incapable de s'accorder des phases de détente pour recharger ses batteries.
En résumé : "Burn-In" ou la perte de connexion avec son "Moi" intérieur !
Le "Burn-In" conduit directement au "Burn-Out", d'autant plus sûrement que sa victime assure que tout va bien, qu'elle est certes un peu fatiguée mais, que cela passera bien vite, et que d'ailleurs elle est heureuse !
b. Un dictionnaire nous définit le "Burn -Out" comme "un Syndrome d’épuisement professionnel caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par des sentiments d’impuissance et de désespoir".
La notion de "Burn Out" a été définie pour la première fois dans les années 70 pour décrire l'épuisement au travail des professionnels de l'aide et de soin. Il s'est ensuite appliqué à l'ensemble des syndromes d'épuisement professionnel, quelque soit la profession.
En résumé : "Burn - Out" ou la perte du lien avec le clan, l'autre, les autres ! -
En effet, La personne se décrit comme "ne plus être elle-même" et ses attitudes et comportements vis-à-vis des autres vont se dégrader au fur et à mesure de l’évolution du "burn-out".
On qualifie cette étape de : 
« déshumanisation », de "désinvestissement de la relation à l’autre".
Elle se traduit souvent par une "mise à distance" des autres pour se protéger de ces relations qui sont devenues si difficiles.
La personne perd sa capacité d’empathie et semble se désintéresser de plus en plus des autres et de leurs problèmes éventuels. Elle devient froide, distante, méfiante, voire cynique à l’égard d’autrui.
Elle s’isole de plus en plus socialement et présente des comportements parfois à l’opposé de sa nature habituelle.
​Le plaisir de la rencontre, l’altruisme se muent en frustration et en désincarnation de la relation.
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”Je n’y arrive plus”  - 
​”Je ne suis plus bon dans mon travail”  ”
”Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive”
”Comment ai-je pu en arriver là ? ”

3. Et si La Terre était elle-même en "Burn-Out " ?
" L'homme se sent isolé dans le cosmos, car il n'est plus engagé dans la nature et a perdu sa participation affective inconsciente avec ses phénomènes. Et les phénomènes naturels ont lentement perdu leurs implications symboliques. Le tonnerre n'est plus la voix irritée d'un dieu, ni l'éclair son projectile vengeur. La rivière n'abrite plus d'esprits, l'arbre n'est plus le principe de vie d'un homme, et le cavernes ne sont plus habitées par des démons. Les pierres, les plantes, les animaux ne parlent plus à l'homme et l'homme ne s'adresse plus à eux en croyant qu'ils peuvent l'entendre. Son contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l'énergie affective profonde qu'engendraient ses relations symboliques. Les symboles de nos rêves tentent de compenser cette perte énorme.
opus Cit."Essai d'exploration de l'inconscient" C. G. Jung Paragraph. Cliquer ici pour modifier.
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« Juillet 2019, il fait 42,6 c° au parc Montsouris à Paris, dans le Languedoc on enregistre 46°c à l’ombre. C’est une fournaise.
Quelques mois plus tard, des tempêtes de feu ravagent l’Australie et on s’émeut de voir la faune et la flore dévorées par les flammes.
Ce fameux mois de juillet 2019 aura été le plus chaud enregistré sur terre depuis que les relevés météorologiques existent.
Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse, c’est un fait vérifiable par tous : la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en 35 ans, le permafrost, cette bande de gel qui ceinture le grand Nord, recule, et chaque année le niveau des océans montent un peu plus.
Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face la plus visible d’un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même.
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces.
Mais l’image d’Épinal qui montre un dinosaure regardant, l’œil inquiet, une météorite s’écraser sur la terre et provoquer son extinction brutale est un mythe.
Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d’Europe ont disparu et pourtant nous n’avons pas marché sur des cadavres d’oiseaux le long des routes et des chemins.
Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre.
L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause. Si rien n’est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l’humanité, dont la survie et la prospérité dépendent de l’équilibre de des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître. »
​Opus Cit "A l'aube de la 6eme Extinction" - Bruno David - Grasset
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* Ce pourrait-il qu'il existe un lien entre "La Terre" & "Nous", les Sapiens-Sapiens "?
* Comment alors, "Recréer ce lien" ? Déjà "Avec Soi" ?  Avec Notre  Terre ?
* ​Comment retrouver le "Sens" de notre "lien" ?


* Qu'est ce que le "Le Sens"  : " Faculté d'éprouver les impressions que font les objets matériels (sensation), correspondant à un organe récepteur spécifique" (sentir). 
>  Les cinq sens traditionnels (vue, ouïe, odorat, goût, toucher - Voir F.A.Q - Conférences 

* Le lien, sert à maintenir ensemble ou à attacher, retenir, fermer ! `
 " Ce qui établit entre des choses abstraites un rapport, en particulier logique ou de dépendance : Un lien de cause à effet entre deux événements, deux entités .  "La Terre et Nous""

Entre "Burn In" et "Burn Out" , entre "ce sentiment de perte de connexion avec Soi" et " ce sentiment de perte de lien avec l'autre" retrouvons le "troisième  complice" ; La "Solastagie" ou ce "sentiment de détresse."  
Ce néologisme, définit par  Glenn Albrecht, ancien professeur à l’Université de Murdoch en Australie et créateur du concept de solastalgie, se compose du terme anglais « solace » qui signifie « réconfort » et du mot « algie » se traduit par « douleur ».
La solastalgie renvoie ainsi à la douleur de perdre son habitat, son refuge, son lieu de réconfort. et fait ressortir le sentiment de détresse, durable ou transitoire, qui affecte les individus ayant pris conscience de la détérioration de notre biosphère et de l’absence d’alternatives ! (versus  nous ne venons  ni " de Vénus", ni "de Mars").
Cela ressemble à la nostalgie ou à la mélancolie qu’un individu ressent en perdant le foyer aimé.

Les personnes atteintes de solastalgie ne regardent plus ailleurs.
Elles sont dans un processus de prise de conscience par rapport à l’état de la planète qui les impacte psychologiquement. 
Les différents maux de la terre – dérèglement climatique, migration de populations, perte de la biodiversité, coût d’extraction grandissant des énergies fossiles, système interdépendant, effondrement, etc – génèrent chez les « solastalgiques » des symptômes qui affectent leur santé psychique. 
Pour ces personnes il n’y a pas ou plus d’illusion d’une éventuelle Planète B, pas d’évasion possible du système terre mais, une clairvoyance de l’état du monde qui atteint corps et esprit.
La solastalgie : quels symptômes ? 
Différentes émotions, troubles et questionnements sont rattachés à cet état de solastalgie.
Certaines personnes vivront l’ensemble de ces symptômes, d’autres seront agis par une palette plus restreinte. 
Les questions sont données à titre d’exemple pour ici illustrer les différents symptômes. 
  • Le sentiment d’impuissance : « face au désastre écologique de la planète je me sens complètement dépassé(e), que puis-je faire ? »« comment agir aujourd’hui s’il n’est plus possible d’inverser la tendance de l’état de la planète ? » 
  • Le sentiment de perte de contrôle : « quelle est la portée de mon action individuelle face à toutes ces dégradations collectives ? »
  • Le sentiment de perte de sens : «  à quoi bon continuer de vivre si la terre va si mal et que tout est foutu ? » 
  • La peur de l’avenir : « dans quel monde vont grandir mes enfants ? » « à quelles catastrophes vais-je assister de mon vivant ? »
  • La tristesse : « je ressens une peine immense face à l’état de la planète »
  • Le regret : « pourquoi avons-nous laissé le monde devenir ainsi ? » 
  • Les troubles anxieux allant d’une anxiété chronique, à des attaques de panique, à des insomnies
  • Le questionnement autour du projet d’enfant : « si nous faisons un enfant aujourd’hui dans quel monde vivra-t-il demain ? »
La solastalgie : « est ce normal ? »
Cette « éco-anxiété » ou « détresse climatique » révèle chez les individus qui la contactent un ressenti que l’on pourrait qualifier d’assez « sain ». La sonnette d’alarme a été tirée par de nombreux scientifiques, climatologues, organisations :
la planète et ses habitants – humains et non humains – sont en danger.
Quoi de plus « normal », par conséquent que de ressentir de l’inquiétude, de s’interroger par rapport à ces mises en garde collectivement et individuellement répétées ? 

Ce questionnement est par conséquent « normal » et sain, à condition d’en faire quelque chose et de ne pas s’enfermer dans une attitude anxiogène qui figera d'avantage la personne et réduira ou empêchera sa mise en mouvement.
Pour aller plus loin :— > Découvrir l’article de Glenn Albrecht, ancien professeur à l’Université de Murdoch en Australie et créateur du concept de solastalgie  
Solastalgia: The Distress Caused by Environmental Change
En résumé : Ce sentiment de perte de lien d'attachement, de "Nous"  avec notre "
Terre-Mère" !
Vous souhaitez poursuivre la lecture ?— >
Découvrir Détresse écologique et processus de deuil
— > Découvrir la thérapie comme espace d’expression des émotions
— > Découvrir ce qu’est la résilience intérieure

4. Qui Est "L'Homme VERT" ?

​
Réflexion -  

« La nature est un temple où de vivants piliers
        Laissent parfois sortir de confuses paroles
            L’homme y passe à travers des forêts de symboles

                 Qui l’observent avec des regards familiers »
                                                                                                                    Charles Baudelaire

                                                                    
 «  La Nature est la partie première de l’être humain. 
    La forêt en est le cœur.
    Les racines de l’âme humaine plongent dans le sol des forêts.
    C’est de l’obscur trésor des bois profonds que provient la richesse du
   langage. La forêt est aussi la source originelle de la musique. »
   

                          Opus Cit Günther Schwab, Des tanz mit dem Teufel. Ed Vieux colombiers – Paris 1963
 
L’homme est trop semblable à l’arbre pour que cette particularité ne soit due qu’au seul fait du hasard. Sa propre destinée est liée à celle des arbres qui, par la symbolique dont la tradition les a dotés, accomplissent tranquillement leur fonction d’esprit tutélaire.
 
Ceux-ci accompagnent et ponctuent les rites de passage et les moments précieux de la vie : Ainsi le « Meiboom »  l'arbre de joie, de la liberté ou l’amour pour l’être cher  est une manifestation populaire typiquement bruxelloise qui date du 13e siècle, qui se plante au mois de mai. Le sapin de Noël qui a remplacé la bûche, fut souvent une souche de chêne, ou double, de noisetier et d’aubépine, arbre de vie et de sagesse. Le noir cyprès protège de ses ombres la demeure des morts.
 
« Nombreux sont les arbres qui, pour le maintien de la vie sur terre, ont plus de valeur que les hommes qui les abattent (…) L’espace parcouru par les racines des arbres forestiers retient, sur un seul mètre de profondeur, deux mille tonnes d’-eau à l’hectare. Lorsque la forêt est abattue, les mousses et les racines meurent, le sol perd la plus grande partie de sa capacité d’accumulation et sa plasticité.
L’eau de pluie qui vient le frapper de plein fouet arrache la terre en s’écoulant; le vent, ne rencontrant plus d’obstacles, absorbe l’humidité, et l’action qu’exerce la forêt sur le climat des contrées environnantes disparaît 
»
  -sic –
 
L’érosion fait le reste. Et les incendies.
Forêts laminées, dévastées, forêts mortes. Vide noir.
L’arbre, chargé d’une valeur mythique qui touche souvent au sacré, n’est plus aujourd’hui un objet de culte.
                                                          
                                              « L’arbre cache la forêt. » (XXeme siècle)

Il existe un proverbe chinois, bien plus ancien, dont le sens veut dire sensiblement la même chose:  “le vrai visage du mont Lu reste inconnu à celui qui s’y trouve” .
En d’autres termes, quand on est sur cette montagne, on ne peut pas la voir en entier, et 
on passe à côté de sa beauté.
 

L'arbre devient alors le reflet d’une puissance qui le dépasse, autrement dense, profonde et mystérieuse :
                                                        
                                                               « l’Homme Vert »
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Archétype de l’unité entre l’homme et la nature, rescapé du Groenland de légende, le Pays Vert. Il a échappé à tous les bûchers, il a traversé toutes les époques, les craintes, les campagnes et les mémoires. Il a dévoré toutes les superstitions, les plus belles et les autres.
En sanskrit, l'Homme Vert est relié au motif du Kirtimukha qui est relié à                           une lila de Shiva et Rahu.
Le Kirtimukha se rencontre souvent dans l'art et l'iconographie thangka du bouddhisme vajrayāna, dans lequel il couronne souvent la roue de l'existence karmique. 

Dans l'islam, Al-Khidr, « le Verdoyant », est un sage dont on dit parfois que l'herbe pousse partout où il s'assoit car il aurait bu de l'eau-de-vie. Il a une place importante dans le soufisme. En Inde, il prend le nom de Kizr.

                                                                            L’Homme Vert est vivant !
 

                                     Il est tendre, il est vert, il est plus fort que toi !

L’Homme Vert apparaît souvent à un endroit privilégié dans les structures architecturales des lieux de culte. 
Par contre, on le trouve aussi caché en des lieux inaccessibles au regard… en ces grandes cathédrales que sont les forêts.
Ceci laisse supposer que sa présence répond à une nécessité impérieuse :
                                                
                                                      " Voir, plutôt qu’être vu " !
 
Le regard est l’élément le plus remarquable de notre visage.
Souvent écarquillés, les yeux semblent s’étonner au spectacle du monde.
Parfois inquisiteurs, ils analysent et tentent de comprendre.
Presque toujours, ils sont immenses, béants, fixes et sans pupille, insondables, ...
                                                  .       plus vraiment là !
 
                                                 Rêve aveugle ? Rêve d’arbre ?

 
                                                                                 " Voir sans être vu"  !
 
Au centre des quatre éléments.  Il est telle, une dernière sentinelle bienveillante,  
entre le bleu du ciel de notre tête et le rouge des flammes de nos entrailles.
 
                                     « Ils reviendront ces dieux que tu pleures toujours,
                                           Le temps va ramener l’ordre des anciens jours,
                                             La terre a tressailli d’un souffle prophétique »
                                                                                              Gérard de Nerval

         
Soyons attentifs à son message, à celui de notre petit Homme Vert intérieur, celui  qui se cache en nous, qui voit!   Qui nous voit sans être vu !
                                                  Le témoin en moi qui ne vieillit pas !


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